Le jour tirait à sa fin.
Les deux cavaliers étaient fatigués de leur voyage.
Ils voyageaient sans banière, oriflamme ou étendard.
Ils n'avaient que leurs chevaux, et les quelques vivres qu'ils pouvaient transmporter avec eux.
Ils voyageait depuis plusieurs jours et déjà et commençaient à désespérer de pouvoir trouver un gite pour se nourrir et se reposer.
Leurs vêtements avaient pris la couleur de la poussière et ils avaient dû dormir au dehors les dernières nuits.
Le froid de l'hiver transperçait leurs vêtements.
Ils avaient heureusement prit le temps de mettre plusieurs vêtements mais avec la fatigue du voyage, même la chaleur de leurs chevaux ne pouvait éloigner le froid de la nuit qui approchait.
Cette nuit, ils devaient absoluement se trouver un lieu où se réchauffer et surtout, où se reposer.
Sans quoi, ils risqueraient d'être trop épuisé pour combattre de nouveau les froideurs de la nuit.
Ils marchèrent encore ainsi pendant près d'une heure lorsqu'ils apperçurent au loin les murs d'une forteresse.
S'il y a forteresse, il y a âmes qui vivent et, par conséquent, peut-être pourront-ils enfin prendre repos.
La nuit était tombée lorsqu'ils arrivèrent à la porte de la forteresse.
Aux pieds du pont-levis, le plus jeune des deux descendit de cheval et, tenant ce dernier par la bride, s'écria d'une voix puissante pour se faire bien entendre des gardes:
Ho! Hé! De la garde !
Nous sommes deux voyageurs, frères de l'Ordre Teutoniques.
En cette heure tardive, nous cherchons un lieu où nous pourrons trouver couvertes, pitance et chaleur pour terminer notre journée.
Est-ce que vous accepteriez de nous héberger ?
Puis, il attendit pour voir si un garde de la forteresse ne les aurait pas entendu.