Chapelle pour venir se recueillir

Japy vint assister à l'office dominical du Grand Prieur. Il lui sembla en entrant dans la chapelle de l'Ordre reconnaître la silhouette de messire Nefenra qu'il avait vu sortir vélocement et sans explication de la salle du Grand Conseil. Il ne savait plus quoi penser & savait que certaine souffrait de cette situation floue.

Il se recueillit & pria pour ses Soeurs & Frères, pour l'Ordre, pour sa dulcinée.

Eden arriva à la chapelle comme chaque dimanche pour la messe dominicale, y entra et comme à l'accoutumée alla ensuite sonner les cloches , invitant les membres de l'Ordre à se présenter . Elle alla méditer dans la petite sacristie un moment du temps que chacun s'installent. C'était le jour du Renouveau et elle avait pris du temps pour préparer cette cérémonie, espérant trouver les mots justes.

L'orgue se fit entendre pendant que le Grand Prieur approchait lentement du chœur par l’allée centrale et elle commença .

Mes chers frères et soeurs ,

Je vous salue et vous remercie de votre présence.

Entrez dans notre belle chapelle et venez vous reposer le coeur et l'esprit.

Soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut.

Je vais commencer par la confession .


Que le Seigneur Tout Puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Prions. Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
En suivant l'exemple du Christos ton messie. Amen

Nous fêtons ce jour le renouveau, le jour ou Oane revient sur terre pour annoncer à ceux qui avaient marché durant 40 jours qu’il faut vivre l’avenir et non pleurer le passé. Se souvenir que Dieu nous jugera le moment venu. Il annonce aussi la venue de nos deux prophètes que sont Aristote et Christos.
Une fois de plus Dieu nous envoie un messager qui nous demande d’être Amour, de pardonner à celui qui fait pénitence, de bannir de notre communauté celui qui récidive ou encore refuse l’Amour par ses pensées ou ses actes. Oane demande à Mhour d’annoncer à ceux qui l’on suivi qu’il est temps de faire la fête. Je vous invite mes amis à faire de même en ce jour. Mangez, buvez, fêtez notre Dieu, le retour d’Oane.
Puisse que ce jour soit aussi un jour de renouveau pour notre Ordre.

Citation :

La destruction d’Oanylone qui eu lieu le jour de Mercurii, ne fut que le début de notre punition nous l’avons appelé le « Mercurii des cendres ».
Il y avait 7 groupes parlant maintenant des langues différentes et se méfiant les un des autres, mais très peu de nourriture... notre groupe prix la direction du couchant et marcha 40 jours.
Pendant les 40 jour nous n’avions que très peu pour nous nourrie, juste cette plante étrangement nourrissante alors qu’elle servait en principe uniquement à nourrir les cochon du maître Mayhis, et du pain trouvé sur un des navire qui avait fuit la ville et quelques poissons qui furent réservé aux enfants avant notre départ.
Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisir par les pénitences, le peuple se maudissait d’avoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparu, ceux qui avait vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mire à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant d’intercéder pour eux auprès de Dieu.
il se dirigea vers mon père, et lui dit :


Mhour, ton fils est le premier né depuis le jours des cendre, tu as guidé ta tribut 40 jours durant dans la privation et la prière sans jamais rien demandé pour toi, sache que tes prières ont été entendue et que demain serra un jour gras pour les tiens. Vous arrêterez de vous lamenter sur les fautes des anciens, car Notre Créateur m’a dit « Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a mené » et non pour les fautes de ses pères.
Vous devez vivre l’avenir et non pleurer le passé, soit le guide de ton peuple, et instruit ton fils pour qu’il ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous même, que le pardons des fautes soit donnée au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée.


Demain est un cadeau de dieu, faites la fête car ça serra le jour du renouveau, que les 40 jour passé ne soit pas l’image de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez vous et faite la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.

Dieu Créateur du monde est le Père et il faut l’aimer, le craindre et le respecter, mais cela est donc valable pour tous les fils envers leur père et mère. Et de manière générale si le père a autorité sur le fils, c’est que tout ceux qui ont l’autorité sur nous doivent être aimés, craints et respectés comme un père. Mais comme le père doit protéger son fils, avoir l’autorité sur une autre personne entraîne les mêmes responsabilités. Celui qui pour une raison ou l’autre prend la place du père doit en accepter les honneurs mais aussi les responsabilités .

Puisse ce jour être aussi un jour de renouveau dans notre Ordre.

A présent prions .


Et elle récita le Credo avec eux.



A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.

Jehan vint écouter l'office pascal. Il salua ses Soeurs & Frères déjà présents.

Il demanda au Très Haut de protéger l'Ordre mais aussi Existenz qui avait décidé de poursuivre sa route avec son Clan...

Eden priait dans la sacristie, attendant fébrilement que les frères et soeurs s'installent.

Elle avait fait sonner les cloches, invitant à se présenter pour la messe.

<<<< BING BONG BING BONG BING BONG >>>>



Eden sortit de la sacristie, se dirigea vers la croix qui ornait le fond de la chapelle, fit une génuflexion.

Elle se dirigea ensuite vers l'autel et déposa devant un bouquet de fleurs.



Une fois que tout le monde était en place, elle commença.



Mes chers frères et soeurs,
Enfants Bien-aimés du Tout Puissant, soyez les bienvenus dans Sa demeure, Il vous y accueille dans Sa tendresse infinie.

Rendons-Lui grâce pour ses bienfaits et prions-Le de nous accorder Son pardon si nous avons péché.


La fin des temps nous est connu grâce à Posuys d’Alexandrie, un croyant égyptien à qui le seigneur a revelé comment elle se passerait et lui confia la tâche de le raconter au monde .
Son aventure , il l'a decrit lui même comme une sorte de songe . Il commence au moment où Posuys croit se réveiller . Il découvre alors un paysage merveilleux puis rencontre les anges , puis les bienheureux , les élus , ceux qui ont accédé au paradis . Dieu s'adresse alors à lui, les anges les laissent tout les deux, et Dieu lui montre un monde parfait où tout les hommes sont heureux. Puis vient un cataclysme, plusieurs même, qui détruisent tous les batiments y compris le chateau , seule l'église est epargnée . Les villageois s'y rassemblent pour s'abriter et écoute le prèche du prêtre avec une attention inhabituelle .

Voyons maintenant ce qui se passa une fois dans l'eglise .



Livre 1, Partie IV: La fin des temps, Chapitre 3 : L'église. Rendons grâce a la parole du seigneur!:

Citation :

Le vent battait sur les flancs de l’église, faisant frémir toute sa structure. Le ciel, ténébreux et glacial, était emplis de menaçants nuages aux proportions herculéennes. Tout autour du saint bâtiment, la foudre déchirait l’air, bientôt suivie par son complice, le tonnerre, dont le grondement résonnait dans les coeurs terrifiés des ouailles.

Le curé les encourageait à la prière. Il n’avait de cesse de leur rappeler qu’ils n’avaient rien à craindre si ils gardaient dans leur esprit les paroles divines révélées par le prophète Aristote et par Christos, le messie. La pureté de sa foi le poussait à encourager ses auditeurs à faire pénitence de leur fautes. Et il répétait sans cesse qu’il était temps d’entendre en confession ceux qui avaient des péchés à leur actif. Mais personne ne l’écoutait plus, la terreur prenant le pas sur la raison, et tous regardaient à présent à travers les vitraux de l’église.

C’est alors que la troisième calamité s’abattit sur eux. Le vent redoubla d’intensité, changeant le vent en bourrasques et les bourrasques en tempête. Le cataclysme atteignit son paroxysme lorsqu’une terrible tornade vint investir le saint bâtiment. Celle-ci brisa les vitraux de l’église, venant emplir le saint bâtiment de son souffle glacial. Les morceaux de verre teint retombèrent en une pluie de lames aiguisées sur les infortunés qui se trouvaient en-dessous.

La tornade propulsa les bancs contre les murs, ce qui les fit voler en éclats. Elle renversa les ouailles, qui se percutèrent les uns les autres. Elle fit s’effondrer les statues du haut de leur piédestal, en les brisant en mille morceaux. Les lourdes et imposantes portes de l’église étaient vieilles de plusieurs siècles. Elles avaient connu les affres du temps sans jamais faire montre de la moindre faiblesse. Mais la tornade les fit s’envoler comme des fétus de paille.

Le bruit de la tempête couvrait les exhortation à la prière du curé. Celui-ci s’interrompit alors lorsqu’il vit un jeune enfant à terre. Une poutre énorme menaçait de s’abattre sur lui. Le curé se jeta alors sur lui et poussa l’enfant de la trajectoire du monstre de bois. Ce sacrifice s’avéra malheureusement inutile, car le bâtiment tout entier s’effondra sur ses habitants, dont seuls quelques survivants parvinrent à s’échapper.

Ceux-ci ne furent pas les plus chanceux, car ils eurent enfin le malheur d’assister à la dernière des calamités. La ville n’était plus qu’un champ de ruines au sol craquelé, la mer était déchaînée sous un ciel d’encre fendu par les éclairs, les champs, les pâturages et les vergers étaient noyés et seuls quelques arbres tenaient encore plus ou moins debout.

Les survivants virent alors ces derniers s’embraser. Ils crièrent de toutes les forces qui leur restaient. Le vent, jusqu’alors glacial, s’embrasa en un véritable bûcher à ciel ouvert. Les nuages rougirent, reflétant les flammes qui baignaient le pays. Celles-ci dévoraient tout ce qui avait survécu en un gigantesque brasier. Les infortunées personnes qui avaient survécu aux trois autres calamités hurlèrent de douleur quand le brasier détruisit leurs chairs, ne laissant plus rien de leurs corps.

Et elle récita le Credo avec eux.



A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.

Japy entra en la chapelle de la bastide dès qu'il entendit les cloches. L'office fut dit par le Grand Prieur. Il estoy question de fin des temps. Le sermon le laissa songeur... Etait-ce à la fin d'un temps que la Croisade voulue par l'Eglise contre les hérétiques lions de juda allait les conduire ? Fallait-il en avoir peur ou s'en féliciter ?

Il pria le Très Haut d'appaiser tous les esprits, de protéger les asmes. Il pira pour ses Soeurs & Frères de l'Ordre, pour celle qui estoy restée à Montbrisson....

Eden priait dans la sacristie, attendant patiemment que les frères et soeurs s'installent pour la messe dominicale.

Elle avait fait sonner les cloches, les invitant à se présenter à la chapelle.

<<<< BING BONG BING BONG BING BONG >>>>



Eden sortit de la sacristie, se dirigea vers la croix qui ornait le fond de la chapelle, fit une génuflexion.

Elle se dirigea ensuite vers l'autel et déposa devant un bouquet de fleurs.

Une fois que tout le monde était en place, elle commença.



Mes très chers amis ,

Bienvenus dans la maison du Seigneur

Je vais commencer par la confession .


Je vais vous inviter tout d'abord à prier pour le salut de notre âme.

Levez vous et reprenez après moi.

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."


N'oubliez pas d'aller vers l'un d'entre nous au confessional, je vous rappelle que la confession, c'est une des clés du paradis solaire.

Elle s'interrompit un instant .


Ecoutons maintenant un passage du Livre des Vertus :

Citation :

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Dans ce passage Dieu qui s’adresse directement aux créatures en leur posant cette question.

Citation :

Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?

Toutes les créatures vont avoir le droit de répondre, toutefois nombreuses vont montrer de la vanité, vont oublier l’essence même de notre existence. Lorsque Dieu s’adresse à Oane celui-ci apporte enfin une réponse humble et pleine de bon sens. Nous sommes là pour aimer nos semblables ainsi que Dieu qui est Amour. Notre amour n’a donc pas de limite, il doit être envers tout être humain et cela sans aucune distinction. Réjouissons nous d’être les Enfants de Dieu, Ses enfants. Rappelons nous à jamais que rien ne nous autorise à tuer un enfant de Dieu quelque soit la raison que nous tenterions d’invoquer. Remercions le Très-Haut chaque jour.


Et elle récita le Credo avec eux.



A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.

Blue était prêt. Ses frères et soeurs de l'Ordre étant présent, il débuta. Il parlait d'une voie grave par instant avec des sonorités sourdes et profondes et imposant à tous une autorité d'aura

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, mes compagnons de bataille bonjour!

Vous devez bien vous demander pourquoi votre frère-chapelain fait sonner les carillons pour vous appeler comme si la fin du monde était là!
Je vous rassure, rien de cela ne va arriver!
J'ai une prêche à vous transmettre. Cette prêche ou encore cette parabole que certains appelleront une métaphore, cela fait déjà quelques temps que je la transmets aux nobles pour qui je suis leur confesseur.
Je vous prie de l'écouter jusqu'à la fin. Point de discours barbant! Juste une belle image pour vous conseiller dans vos décisions à venir, pour vous aider dans les moments où l'on vous blesse.
Cette belle image, je la conte quand la personne que j'écoute, est face à un choix difficile vis à vis d'une autre personne qui l'a blessé. Chose courante. Et les gens l'ayant entendu se reconnaitront et en souriront peut être. Je commence en ces termes :

Citation :

Mon enfant, je vais vous dire où vous êtes :

Vous êtes sur un pont entre deux rives, franchissant un gouffre. A gauche, la vengeance. A droite, le pardon. Et en dessous le gouffre. Sachez que la haine vous précipitera de façon sûre dans l'abîme. Mais la fuite face à celui qui vous a offensé vous y jettera aussi. Dans ce gouffre, il y a le reniement de soi, soit par la rage aveugle qui n'est pas nous, soit par reniement de son identité.
Cependant attention : le pont est branlant et l'attente provoquera son effondrement dans le précipice. Vous devez donc choisir.
J'ai aussi précisé la position de départ, à gauche la vengeance et sur votre droite (symbole de morale) il y a le pardon. Mais si vous changez de position sur le pont, la gauche passe à droite et vice-versa. C'est à vous de voir. Question de point de vue.

Qu'est ce que cela veut dire? Eh bien c'est simple (avec un peu d'analyse).
Quand quelqu'un vous fait injure ou vous offense, il vous met dans une situation inconfortable et peu stable. Le pont. Vous êtes confronté à lui dans un choix.

Le gouffre :
La haine aveugle vous détruira, car elle trouble le jugement et pousse à l'autodestruction au final. Qui peut dire après une colère noire "ça c'est tout à fait moi cette façon d'agir"?
Par contre la fuite ou le fait de dire "amen" à tout, vous détruira elle aussi, car elle force peu à peu l'être à renier sa personnalité même. Le gouffre est au final la perte de soi.

La gauche, la droite, ou le mélange des deux :
A gauche, il y a la vengeance. Méthodique et posée, elle vise à rendre justice par soi même. N'être ne se renie pas, il s'affirme.
A droite, il y a le pardon. Sage et bienveillant, il vise à rendre justice en soi même. N'être ne se renie pas, il s'assagit, marche sur le chemin de la vertu. N'y a t-il de plus belle vengeance que de pardonner à celui qui vous a tant blessé, à celui qui attend de vous un retour? Celui-là dénué de toute emprise sur vous, se verra devenir aux yeux de tous votre bourreau, votre plus vil ennemi ayant osé posé la main sur quelqu'un de bienveillant. Et puis qui y a t-il de plus réjouissant que de se faire tirer dessus sans résultat?! Cependant attention : le pardon doit être sincère et il faut avoir conviction sûre, d'abandonner à l'idée toute vengeance. Pour la confiance c'est autre chose...et on ne peut ré-avoir confiance absolue en celui qui vous a blessé...
Mais j'ai aussi parlé de "position de départ" et de "changer de position" de "point de vue personnel". En effet, la position de départ, c'est l'enseignement fourni par le Livre des Vertus. C'est elle la référence en matière de morale, elle qui vous donne les conseils pour vous éviter les faux pas. Le Livre des Vertus donne la voie de la sainteté. C'est dur je le concède. Mais il faut toujours y tendre le plus possible.
J'ai parlé de "changer de position" car dans des situations, on peut avoir perdu de vue les enseignements divins, car on a du mal à superposer la référence aux intérêts, ou bien on y arrive pas à les appliquer. Alors on doit décider selon ce qui nous dit notre "moi" le plus profond, notre cœur. C'est toujours à vous de voir, d'agir, c'est vous qui avez le dernier mot.

La situation temporelle ou l'attente à éviter :
Le situation comme le pont étant instable, il vous faut prendre rapidement une décision (même si l'action elle même est plus tardive) car si votre offenseur, s'il vous voit sans réponse, hésitant entre que choisir, recommencera. Et dans cette attente, vous y perdrez votre personnalité et votre honneur.

Pourquoi je vous dis ça? Car l'Église Aristotélicienne, ce n'est pas seulement "si tu prends un soufflet, tend l'autre joue". Il faut avoir une grandeur d'âme très forte pour savoir faire cela. On ne vous demande pas cela. On veut votre bien. Et votre bien passe aussi par les rapports que vous avez avec les individus. Savoir se défendre ce n'est pas être méchant ou mauvais. C'est savoir garder son identité, sa personnalité. Dieu veut-il que vous vous confondiez dans l'opprobre ou la rage? Non! Dieu vous veut tel que vous êtes! C'est justement avec ça, qu'il jugera de votre bonté. Il n'y a pas de bonne personne s'il n'y a pas une personne à part entière!
Pourquoi Dieu nous a donné le libre arbitre, le choix d'un rive ou l'autre ou le ravin? Car Dieu est bon et la liberté est un cadeau. Et c'est par là qu'il peut juger les justes des mauvais.



Le clerc prit un instant de pause.

Blue accueillit chacun de ces frères et sœurs de l'Ordre à prendre place, les saluant tour à tour, prenant de leurs nouvelles à chacun. Les fidèless assit, Blue alla se mettre derrière l'autel et commença.

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs votre venue m'emplit de plaisir! Une fois encore, nous venons célébrer l'amour de Dieu autour d'une messe. Aujourd'hui, je vais vous parler des enfers et des précipices qui attendent chacun de nous si l'on ne prend garde et si l'on se complaît dans l'oisiveté et le péché.
Je vais vous faire la lecture du Livre des Vertus, plus particulièrement du chapitre de l'Eclipse, sur la seconde partie (le brouillard).
Je vous en donne la référence : Livre I (Mythe Aristotélicien), Chapitre II (l'Eclipse), Partie II (le brouillard).

Blue ouvra le Livre des Vertus à ce chapitre. Puis il dit

Par une belle journée, Sypous se promenait et observa un phénomène étrange. La lune était présente en plein jour : le paradis et l'enfer étaient près l'un de l'autre. Bientôt la lune passa même devant le soleil, provocant l'obscurité.
Tandis que Sypous observait avec appréhension ce phénomène, quelque chose d'encore plus étrange arriva. Un arc en ciel de couleur partant de la lune pour arriver jusqu'au pied de Sypous s'était formé. Il monta dessus pour marcher jusqu'à la lune.
Il rencontra les 7 démons les uns après les autres :
- Asmodée, Prince de la Luxure
- Belial, Prince de l’Orgueil
- Satan, Prince de l’Envie
- Léviathan, Prince de la Colère
- Azazel, Prince de la Gourmandise
- Belzébuth, Prince de l’Avarice
- Lucifer, Prince de l’Acédie
Chacun lui expliqua le pêcher qui menait à lui.

Livre des Vertus a écrit:

L’éclipse II: Le brouillard

Je marchai donc sur un pont rayé de six couleurs, en destination de la lune, sous un ciel d’encre vide de toute étoile. Le trajet me sembla durer une éternité. Mais, alors que je commençais à désespérer de la distance qui me restait à parcourir, je perdis l’équilibre. En effet, les bandes de couleurs qui constituaient le pont que je traversais se mêlèrent en une seule et unique lumière blanche. Celle-ci, telle de l’eau, s'abattait sur la surface de la lune en une cascade laiteuse. Je m’effondrai pathétiquement au sol et, fortement agacé, me relevai, essuyant la poussière de mes vêtements.

Tout autour de moi, je voyais un brouillard blanchâtre peu engageant. Il faisait chaud et moite au sein de cet air dense et irrespirable. J’essayais d’avancer mais mes mouvements était lents et maladroits, tant le brouillard semblait s’agripper à mon corps. Mes pieds s’enfonçaient dans le sol mou et visqueux. J’en venais à souhaiter que le vent se lève afin de disperser cette gangue crémeuse qui m’entourait. Mais ce lieu me donnait l’impression de ne pas avoir connu la moindre brise depuis la nuit des temps. C’était la même atmosphère moite qui régnait depuis. Je me croyais dans un tombeau.

C’est alors que je sentis une longue langue me lécher le torse. Paralysé par la terreur, je m’immobilisai. Regardant autour de moi, je discernai enfin des formes. Elles étaient innombrables et ressemblaient fort peu à des êtres humains. L’une d’elles, de taille gigantesque se dressa face à moi, et je pus en détailler la laideur. Entièrement nu, ce démon avait une peau lisse, gorgée de sueur, et des jambes arquée, entre lesquels les attributs de la masculinité s’affichaient sans pudeur. Je vis également que sa poitrine portait les attributs de la féminité. J’espérais découvrir un visage humain, mais, à la place, se trouvait une gueule semblable à celle d’un serpent, de laquelle sortait une longue langue dressée vers moi.

Le monstre me dit: “ Je suis Asmodée, Prince de la Luxure. Raphaëlle, Archange de la Conviction, est mon opposée. Celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total vient rejoindre les rangs de mes damnés.” Je ne savais pas quelle réponse donner à une si horrible créature, mais elle n’en attendait pas et s’écarta de mon chemin. C’est alors que je vis un long couloir creusé dans le dense brouillard. Je ne me fis pas prier pour l’emprunter et ainsi échapper à ces bêtes luxurieuses. Le sol était de moins en moins pâteux et devenait de plus en plus sableux. La couleur blanchâtre laissait peu à peu la place à une sombre lueur turquoise.

Au bout d’un temps indéfinissable, j’accédai à une gigantesque grotte. Des piliers titanesques soutenaient sa voûte, que j’avais du mal à discerner, étant donnée sa hauteur. Un lac aux dimensions homériques emplissait les lieux. Son liquide, qu’aucune onde ne venait troubler, irradiait d’une sombre lueur turquoise, colorant ainsi toutes les roches environnantes. Aucune vie ne semblait pouvoir se maintenir en ces lieux. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis, parmi les roches qui s’entassaient le long de la berge des formes obscures se lever. Leurs mouvements étaient lents, maladroits, et peu affirmés.

Elles semblaient devoir faire un effort surhumain pour entrer en mouvement. Je les voyais toutes pleurer leur état déliquescent et amorphe. C’est alors qu’une gerbe de liquide turquoise surgit de lac surface du lac. Une énorme créature à la peau écailleuse et à la longue queue de lézard surgit du liquide. Surmontant une mâchoire titanesque, deux petits yeux d’émeraude me fixaient. Elle me dit: “ Je suis Belial, Prince de l’Orgueil. Miguaël, Archange du Don de soi, est mon opposé. Celui qui a le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin, vient rejoindre les rangs de mes damnés.”

Sypous

Blue s'interrompit quelques instants pour commenter cette sainte lecture.

Ainsi, Sypous a pu aller sur la lune. Comment? Car il était mort mais que Dieu, dans Son extrême bonté lui a permis de ressusciter et de garder mémoire de son passage.
Sur la lune, il rencontra les princes-démons (les princes-démons sont les premiers hommes à avoir sombré dans un vice qui leur est propre). Cela n'est pas étonnant, car c'est endroit est l'enfer, le lieu même de rassemblement éternel.

Il ne parle pas de la créature sans nom, pourquoi ?
Car la créature sans nom, elle n'est pas humaine, et reste sur terre pour murmurer aux oreilles des hommes la tentation. L'enfer est le lieu de tourmentes des seuls humains (nous parlerons un autre jour de cette volonté pervertisseuse de la Créature-Sans-Nom).

Mais qui sont ces formes? Ces formes là sont d'anciens humains ayant sombrés dans le vice et le péché et qui à l'heure du jugement dernier se virent envoyaient aux enfers sur la lune. Elles sont à cet endroit pour expier éternellement de leurs péchés terriens commis durant leur vie terrestre. Elles s'y trouvent chacune depuis leur mort, la balance de la justice divine les ayant jugées indignes du paradis.
Trop corrompues par le mal et le péché, elles en ont perdu toutes apparences humains pour se revêtir de silhouettes démoniaques, incarnant leur vice.

Il prit une seconde pause

Voyez vous mes enfants, l'enseignement à retenir de tout cela est simple. Et vous l'aurez compris. Le Très-Haut, dans Son extrême bonté, nous a offert le libre arbitre. Et c'est dans la mort qu'il reconnaitra les siens. Tous, vous avez le choix de vos vies. Mais il ne faut jamais oublier que tout mal fait sur Terre, serait un jour restitué. Si vous ne cultivez pas votre âme et que vous laissez s'insinuer en vous la corruption du Sans-Nom, cette souillure vous rongera. Votre âme prendra les odieuses formes du vice et le jour du Jugement Dernier, tellement corrompu par la force impie du péché, vous surestimerez votre vertu et vous refuserez toute résurrection (qui vous permettrez pourtant d'essayer d'inverser la donne). Comme les grands de ce monde dont l'âme noircie les fait penser tout puissant, vous avancerez d'un pas sûr vers la balance du destin. Et c'est là que vous subirez les tourments éternels, votre corps prendra les formes impies de votre âme, et plus jamais la divine lumière ne viendra vous toucher.

Ainsi mes enfants, je vous le dis : marchez sur les chemins de la Vertu avec Foi. Combien il est facile de s'en détourner! Et les tentations sont nombreuses : fausses promesses, culte païen, hérésie... et j'en passe. Mais c'est pour cela que nous sommes là, nous autres clercs! Nous sommes là non pour vous asservir! Damné soit le clerc qui intente à Sa volonté! Nous sommes là pour vous guider! Dans la confession, par le principe de reniement de la volonté de péché, il y a le pardon de Dieu car votre repenti vous permettra de marcher vers des voies plus lumineuses!
Mes enfants soyez tous bénis! N'oublions jamais que le Très Haut est notre juge! Et n'oublions jamais aussi que le premier combat à mener contre le mal, est un combat à mener en soi! Vivons dans la Paix et la Joie! Offrons du bonheur! Et les délices exquis du paradis seront votre!

Prions le Seigneur!



http://www.christusrex.org/www2/cantgreg/cantus/kyrie_11a.mp3

Communions ensemble le repas du Seigneur!



Et ainsi, Allez dans la Paix divine!

Eden priait dans la sacristie, attendant patiemment que les frères et soeurs s'installent pour la messe dominicale.

Elle avait fait sonner les cloches, les invitant à se présenter à la chapelle.

<<<< BING BONG BING BONG BING BONG >>>>



Eden sortit de la sacristie, se dirigea vers la croix qui ornait le fond de la chapelle, fit une génuflexion.

Elle se dirigea ensuite vers l'autel et déposa devant un bouquet de fleurs.

Une fois que tout le monde était en place, elle commença.



Mes très chers amis ,

Bienvenus dans la maison du Seigneur

Je vais commencer par la confession .


Je vais vous inviter tout d'abord à prier pour le salut de notre âme.

Levez vous et reprenez après moi.

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."


N'oubliez pas d'aller vers l'un d'entre nous au confessional, je vous rappelle que la confession, c'est une des clés du paradis solaire.

Elle s'interrompit un instant .




Livre 1: le mythe aristotélicien
partie 1: la création
chapitre 7: l'amour

Citation :

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Mes amis, voila un bien beau passage du livre des vertus. Il nous explique les bienfaits de l’amour. Bien sur, j’en vois quelques uns sourire là, mais il s’agit bien de l’amour du Très Haut, et comment nous devons, chaque jour, nous emplir de cet amour et comment nous devons le transmettre aux autres. L’amour est le vrai sens de la vie. L’amour du Très haut tout d’abord, car il nous guide et nous maintient sur le chemin de la vertu, le chemin de la vrai foi, le seul qui puisse nous faire, un jour accéder au paradis promis. Nous devons nous rassasier de cet amour là, en venant, comme vous le faites aujourd’hui, chaque semaine glorifier le Très Haut pour ce merveilleux cadeau qu’Il nous a fait. Mais le Très Haut nous dit bien, donnez cet amour là aux autres créatures, vos semblables. Et c’est cet amour désintéressé que nous devons à notre prochain. Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aie aimé a dit Christos. C’est cet amour que nous devons à nos semblables, et à nos voisins et à nos frères et soeurs de l'Ordre. Aussi, nous devons nous réjouir lorsque nous pouvons donner cet amour à ceux que notre cœur avait vu s’éloigner et enfin revenir au bercail. Je vous le dis, réjouissons nous du retour de nos amis, et montrons leur que nous les aimons de cet amour désintéressé que le Très Haut nous engage à avoir envers les autres.


Et elle récita le Credo avec eux.



A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.