[rp] Dans les bois ...

La nuit tombait et Phoebus était toujours avec ses compagnons en train de finir les préparatifs pour la mission en Bourgogne .
Phénix ne rentrait pas de sa ballade ...bizarre
Il avait un drole de préssentiment ...

Lieutenant Arator ! Je pars quelques instants à la recherche du Grand Maréchal Phénix !
Je ne le vois pas rentrer et il fait nuit c'est étrange ! Japy accompagne -
moi veux-tu ?

Les deux hommes sortirent de l'Ordre et se dirigèrent vers les bois . Il faisait nuit noire et les chemins des forêts étaient fort sombre . L'habitude de l'entrainement à l'armée de Dole avait permi à Phoebus d'avoir l'oeil exercé . Avec Knight, son compagnon archer , ils avaient mené à bien une mission fort dangereuse . Il avait l'impression de revivre la même aventure qui s'était soldée par des blessures importantes...
Ils arrivèrent à la croisée de deux chemins .
Lequel prendre ? Phoebus se baissa et scruta le sol . Des traces de pas semblaient aller dans tous les sens ...Il écouta alors le vent dans les branches et demanda à Japy d'en faire autant . Il avait l'impression d'entendre une corne au loin . Mais non ce ne devait être que le vent dans les branches .

Japy ? Tu entends une corne au loin ou pas ?

Soudain il entendit un son plus net d'une corne .

Par là Japy vient vite !

Ils prirent le chemin de gauche et se mirent à courir vers le son de la corne qui semblait s'estomper ...
Ils arrivèrent à un endroit où il y avait une sorte de muret circulaire à moitié détruite . Phoebus arrêta net Japy et lui fit signe de se taire . Deux sangliers reniflaient autour du puits . Il allait falloir être rapide et précis .
Phoebus arma son arc et prit la flèche la plus aiguisée qu'il avait dans son carquois . Il ne respirait plus en bandant son arc .
Les sangliers avaient levé la tête comme si ils avaient senti leur présence . Phoebus relâcha la corde sans bouger . Les sangliers continuaient leur recherche en reniflant fortement . L'un d'eux s'éloigna petit à petit . Phoebus repris son arc , le banda . Il visa la jugulaire du sanglier et lâcha sa flèche qui partit à grande vitesse et se ficha dans le cou de l'animal dans une grande éclaboussûre de sang . Il grogna et s'écroula .
Les deux hommes se précipitèrent et en se penchant au dessus des pierres aperçurent le Grand Maréchal blessé au fond .

Phénix tu m'entends Phénix !!
Japy defais ta ceinture et attache la avec la mienne . Je vais descendre et essayer de le remonter .
Phénix tu m'entends OHOH Phénix !

Tenu par Japy , Phoebus descendit dans le puits et trouva son ami et parrain inconscient , le pied coincé dans une racine et le front ensanglanté .

Japy ! Il est inconscient je vais essayé de te le faire passer !

Phoebus porta le Grand Maréchal sur ses épaules . Il n'y avait pas beaucoup de place pour bouger . Il prit une grande inspiration et le porta à bout de bras vers le haut . Il tremblait de tous ses memebres mais il ne voulait pas le lâcher . Il réussit à le faire attraper par Japy .

Coince-le bien je vais sortir de l'autre côté et je vais t'aider !!

Phoebus se hissa hors du puits et se précipita vers Japy pour sortir Phénix de son mauvais pas . Phoebus déboucha sa gourde et versa de l'eau sur le visage du Grand Maréchal ...

Phoebus écouta les recommandations de Japy et commença à tailler des bandes de tissu . La nuit était humide et maintenir un blessé dans cette atmosphère était risqué ! Il avait placé une buche sous la tête du Grand Maréchal qui paraissait serein , il en profita pour ramasser des brindilles et quelques petits morceaux de bois pour faire un feu .
Il réussit à allumer les brindilles et une légère chaleur se dégagea en même temps qu'une légère fumée .
La jambe du Grand Maréchal paraissait mal en point et la fracture semblait presque inévitable ...

Le feu prenait et les pommettes de Phénix reprenaient des couleurs !

Phénix tu m'entends ?! C'est Phoebus !

Phénix ouvrait timidement les yeux . Phoebus en profita pour lui donner un peu d'eau de sa gourde coupée avec un peu de prune ...

Phoebus se releva . Il n'entendait plus Japy !

Japyyyyyy ! Japppppppppyyyyyy ! Tout va bien ?

N'arrivant pas à dormir, la tête remplis de questions sur son duché, de ce qui se passait dans le concil à Rome, Katou ne trouvait pas le moyen de se rendormir. Elle se leva doucement pour ne pas réveiller son époux, elle attrapa une cape de laine, ses chausse et sortit de la chambre, fermant doucement la porte. Elle enfila la cape sur ses épaules, mit ses chausses et sortit du batiment secondaire. Tout était tranquille, tous semblais dormir profondément sauf le garde du Pont Levis qui était près du petit feu qu'il s'était fait pour se tenir au chaud.

La lune presque pleine, éclairait le Temple et les environs. Katou monta dans le rempart pour observer le spectable que lui offrait la nature. Respirant l'air humide et frais, elle espérait que cette balade et cet air l'aiderait à retrouver le sommeil. Elle s'acouda sur le mur pour observer au loin. La forêt éclairée offrait une vision peu coutumière de ce qu'elle voyait de jour. Son regard scrutait l'horizon.

La nature n'était pas muette, un petit vent du sud sifflet dans les jeunes feuilles des arbres. Elle entendait des grognements d'animaux et des hurlements... Elle se demandait si s'était des loups ou des chiens!!!

Puis son oeil fût attirer par une fumée provenant de la foret. Un chemin donnait dans cette direction. Katou intrigué se releva....peut être des brigands ou des hérétiques entrain de se regrouper.... se dit-elle. Elle se dirigeait vers son bureau ou des vêtements de rechange se trouvaient pour certaines occasions. Elle entra dans le donjon, prit le couloir pour se rendre à son bureau, ouvra la porte et se dirigea vers une armoire, l'ouvrit et prit ses vêtements pour la chasse et s'habilla. Dans cette armoire, une arc avec un carquois remplis de flèche finement aiguisée. Katou prit l'arc, le carquoi et quelques dagues de dextre.

Une fois fait, elle se dirigea vers les écuries, mis les rennes à Poilgris. Katou ne mis pas la selle, elle savait bien monté sans, les exercise de chevalier lui ont permis d'avoir cette dextérité. Elle mis l'arc sur son dos accrochée sur le carquois et d'un bond elle monta Poilgris puis sortit de l'écurie vers les portes du Pont Levis.

Le grade un peu surpris de voir une personnes s'approcher se redressa. Il reconnu le Sénéchal et sans faire son malin mais d'un ton moqueur, lui posa la question...
Il n'est-il pas trop tard pour une petite promenade mon Sénéchal?

Katou prit un ton un peu taquin à son tour mais tout en restant sérieuse, cette fumée l'intriguait... elle lui répondit

Mon cher, si vous ne dormiez pas sur votre lance, vous auriez surement apperçu la fumée...

Katou montra la direction avec son bras.

Ne réveiller personne pour le moment, je vais aller voir de quoi il en retourne. Puisque je n'arrive point à m'endormir cela ne peut que me faire du bien. Si vous voyez que mon retour est tardif, veuillez en avertir le Grand Maître de ma position.

Le garde un peu surpris acquiessa d'un signe de tête. Katou donna un petit coup vif de talon dans les flancs de Poilgris qui se mit au trot. Katou se dirigea vers le sentier qui menait vers la fumée....

... Japy devina la noire-bête chargeant plus qu'il ne la vit réellement : l'obscurité devenait de plus en plus épaisse.

- Me protéger..., pensa Japy.

Abandonnant au sol le premier pieux qu'il avait taillé (pas le temps de le ramasser), il courut quelques pas se réfugier derrière un chêne dont le tronc ne le cachait que partiellement. Sa respiration s'accéléra. Il entendait les pas lourds et rapides du sanglier qui livrait sa charge. Nul doute que la noire-bête l'avait repéré et le considérait comme un envahisseur indésirable sur son territoire.

Japy risqua un oeil et aperçut la forme grognant : elle était toute proche et chargeait le chêne. Japy se mit de profil, leva la lance de fortune dont il n'avait pas vu la nécessité de tailler en pointe une des extrémités, ce qu’il regrettait à présent. De sa main senestre, il dégaina sa dague. Il savait qu'il n'aurait qu'une seule chance ! Si l'animal furieux arrivait par male-chance à le faire tomber, une pluie de coups violents, tous des coups d'estocs, viendraient le perforer.

L'animal le distinguait sans doute moins nettement derrière le chêne, mais sans hésiter, il chargea du côté senestre d'icelui. Japy fit un pas en arrière tout en restant collé à l'arbre protecteur alors que le sanglier semblait ralentir, furieux de ne point trouver dans son entier la cible visée. Japy enfonça aussitôt sa lance improvisée de toutes ses forces ne choisissant guère le point d'impact dans le flanc de l'animal. Sous la violence du coup d'estoc le bois se brisa à mi hauteur mais Japy sentit qu'il pénétrait profondément la bête.

Icelle s'était légèrement écartée moins sous l'effet de la douleur qu'elle devait ressentir à en juger par le grognement furieux qu'elle émit, que par surprise. Japy se précipita sur elle et appuya de tout son poids sur le bout de bois enfoncé. A sa grande surprise, l'animal en fût couché sur le côté. Sans doute ne s'agitait-il point d'un adulte qui aurait considéré l'agression de Japy comme un dard ennuyeux mais n'empêchant nullement de mener jusqu'au bout la charge meurtrière...

Japy enfonça autant qu'il le pouvait le morceau de bois dans le flanc de l'animal renversé. Son coeur battait si fort qu'il en percevait les coups dans ses oreilles. Malgré la froidure de la vesprée, des sueurs ruisselaient dans son dos. Sa respiration était plus rapide qu'il ne l'aurait souhaité.

Profitant de ce qui semblait être un moment de faiblesse de la noire-bête, Japy fit passer sa dague de senestre à dextre lâchant le morceau de bois brisé et planta la fine lame plusieurs fois dans la masse brune sans se soucier des endroits atteints. Une brûlure sur son bras dextre le fit grimacer. Il redoubla ses coups jusqu'à ne plus sentir l'animal bouger. Haletant, le front moite, il se retrouva allongé sur le corps du sanglier qui était mat, transpercé par la dague en plusieurs endroits, un bout d'épieux enfoncé dans son flanc !

- C'est fini. Il s’est bien battu et je regracie Aristote de m'avoir fait vainqueur, se dit-il s'appliquant à retrouver son souffle.

Il attendit que ses poumons deviennent moins brûlants et se releva tout essoufflé. Il porta sa main senestre sur son bras dextre et sentit son sang chaud et sombre. L'animal avait dû l'entailler dans un mouvement désespéré. Amer, il trancha les grosses veines de part et d'autre de la tête de l'animal afin qu'il se vide de son sang. Les maistres queux de l'Ordène avertis de cette chasse improvisée décideraient sans doute de faire quérir les sangliers abattus...

Japy essuya sa dague sur le sanglier sans vie et la rangea dans son feurre. Il ramassa le morceau de l'épieu qu'il avait lâché dans son corps à corps désespéré et s'en retourna chercher dans la pénombre la première lance abandonnée.

Il aperçut les lueurs de ce qui devait être un feu allumé par Phoebus et se dirigea vers elles reprenant peu à peu le contrôle de son corps et de ses émotions.

- Quelle chance de ne point avoir eu à affronter un mâle mature et furieux pensa t'il alors qu'il pénétrait déjà dans le cercle de lumière où Phoebus, proche du foyer improvisé mais salutaire car il éloignerait les bêtes circonstantes, se tenait debout au chevet du Grand Maréchal.

Répondant au regard inquisiteur de Phoebus, Japy lâcha :

- J'ai dû tuer la seconde noire-bête qui m'a chargé alors que je coupais ces bois. Par bonne chance, il ne s'agissait point d'un adulte. Par contre, si nous voulons transporter le Grand Maréchal, il nous faudra tailler un nouveau manche, l'un des deux préparés m'ayant servi d'épieu.

Puis constatant la statue imposante mais immobile du Grand Maréchal :

- Comment va t'il ? S'est-il réveillé de sa pâmoison ?

On dirait qu'il veut ouvrir les yeux mais je ne sais pas quoi penser ...il a bu un peu d'eau mais semble encore inconscient ...
Le point positif c'est que nous allons avoir du sanglier à manger pour quelques jours !!

Phoebus se baissa de nouveau à côté de son parrain . Il avait les joues colorées et respirait tranquillement . Sa blessure à la jambe n'était pas très jolie mais l'hémorragie avait été stoppée grâce aux garrots mis autour de la cuisse .

On va aller tailler un morceau de bois et faire une attèle , on ferait bien de faire un brancard aussi pour pouvoir le transporter !

Les deux hommes s'éloignèrent pour trouver de quoi organiser le rapatriement du Grand Maréchal .

Depuis la nuit sombre de ses songes Phenix n'était plus là parmis les vivants. Lorsqu'il avait fermé les yeux un froid immense l'avait envahi et il avait dépassé les frontières de bien des réalités terrestres. Par delà les cieux etoilés, traversant de nombreuses vertes prairies il avait cru un instant que les songes étaient réalités, que la nuit d'en bas, le puit, la forêt n'étaient eux-même qu'un cauchemar...

Pourtant quelques chose le rallia à la vie, comme une lueur et un point vers l'horizon vers où se retourner... Il se sentit soulever sans pouvoir determiner ce qu'il se passait vraiment. A mesure que sa conscience revenait, le froid terrible l'envahissait de nouveaux et son corps tout entier ne semblait plus que douleur et effroi...

Il pouvait entendre des bribes de voix mais se resignaient à ne point ouvrir les yeux, ultime effort impossible pour lui :

Phenix ?? Le son était déformé, comme lorsqu'on parlait dans une vieille carafe de vin vide ...

Le Grand Maréchal souffrait mille mots et ne semblait plus avoir la conscience de son corps ... Il ne put répondre..Des gouttes d'eau avaient coulées dans sa bouche, comme une délivrance soudaine, l'espoir et la vie renaissait...

Noire-bête, LA NOIRE-BETE !! Ce mot lui revint comme l'annonce d'un terrible désastre. Dans son immense douleur il s'agita enfin et se reveilla, inconscient, ni de l'endroit où il était, ni des personnes avec qui il était...

Ouvrant les yeux, tournant la tête et plusieurs fois s'agitant une vive lumière vint l'assaillir tandis que des ombres, encore meconnues tournaient autour de lui se rapprochant chaque seconde ..

LA NOIRE BETE !!! AAAAAAAAAAAAARGHHH !! La douleur était plus forte que toute les raisons et plus on s'approchait de lui, plus Phenix tentait de fuir..Dans un geste désesperé, il empoigna le col de l'ombre la plus proche et repoussa le tout au loin, niant les cris de surprises qu'il venait de provoquer..

Il roula sur le côté, dans une petite rigole menant au fossé. Mais bien incapable de marcher il ne fit qu'empirer les milles douleurs de son corps meurtri par la chute...Il attrapa sa jambe la plus douloureuse et arracha ce qui semblait être une entaille lui serrant celle-ci ... Une chaleur aussitôt envahit sa main, du sang...

Il resta sur le côté, empoignant dans sa main le bijou qu'il avait autour du cou et qui représentait son épouse Marine ...

Aristote par pitié protége moi, raméne moi à elle...

Les ombres maintenant étaient toute proches, Phenix dans un dernier sursaut leur fit volte face alors que la perte de son sang continuait de l'affaiblir grandement..

Katou entendit du mouvement près du feu. Elle hésita à avancer. Elle resta à l'écoute, elle entendait du bois mis dans le feu, plusieurs étincelles montaient vers le ciel étoilé. Katou décida d'avancer en même temps que les bruits près du feu. Elle était assez proche pour voir une silhouette, mais sans pouvoir la reconnaître. La silhouette semblait chercher le bruit qu'elle avait occasionné. Elle resta là sans bouger.

Elle entendit des cris... LA NOIRE BETE !!! AAAAAAAAAAAAARGHHH !! Elle reconnue la voix de son cher ami Phénix.

Est-ce que s'était cette silhouette qu'elle regardait depuis quelque instant!!! Elle ne prit pas de chance et resta sur ses gardes prête à bondir sur l'effet de surprise. Katou vit deux silhouettes, dont une repoussait l'autre, mais comment reconnaître son cher ami. Elle vit rouler une silhouette vers le fossé près de Katou. La noirceur qu'il faisait, Katou ne pu distingué la silhouette... La main sur une de ses dagues, elle la sortit tout doucement sans faire de bruit de son foureau.

Katou vit une troisième silhouette près du feu. Il était trois dont un était son ami. Elle observait la scène et attendait de reconnaître Phénix pour agir....

Citation :

Nuit Noire et de Brouillard
Nuit d'Encre et de Hasard

Parséme ta vie d'un épais manteau
Et l'entoure la serre tel un éteau

Phenix autrefois au coeur pur
Reveilles toi la mort n'a cure

D'une âme entourée d'êtres chers
Tu ne peux maintenant t'en défaire...

C'est alors que le Comte revint à lui, dans les bruits et les peurs, les parfums de la forêt surgissant tel le bond d'une biche au detour d'un chemin ...

La tête contre la mousse des arbres, le corps dans les fougéres il perdit le fil de la voix qui venait de lui parler, si rassurante et si lointaine ...

Il comprit alors qu'il n'était pas seul mais entouré de ses amis, il put reconnaître la voix de son filleul Phoebus, qui s'adressait à son amie Katou qu'il venait de nommer ... Il y avait quelqu'un d'autre, un second homme, tout affairé en cet instant, il les appela d'une voix presque inaudible et faible, il avait perdu trop de sang ...

Katou ... Phoebus...Je crois bien que je suis tombé ...

Il tenta de se redresser mais la douleur était trop vive et ses jambes ne le suivaient pas.

AAAAAARGHHH j'ai mal !!!

Phoebus se tourna vers Dame Katou .

Il faut qu'on se dépêche pour notre mission en Bourgogne ! La maréchaussée nous y attend et il ne faudrait pas trop tarder !
Japy tes bagages sont prêts n'est- ce pas ?

Il n'avait pas fini sa question qu'ils entendirent un grand cri de douleur d'une voix masculine .

Ils coururent immédiatement vers le bruit et découvrirent Nefenra du Lac Cartier allongé par terre le pied pris dans un piège à loup ...

Nefenra ne bougez surtout pas nous allons essayer de vous dégager !

Phoebus se pencha vers le piège et demanda à Japy et Katou de tenir Nefenra solidement !

Un autre bruit les arrêta en pleine action ...un grognement caractéristique ....!!
Un loup les babines retroussées les observait en grognant ...

Katou fût surprise par une silouette,elle fit tomber sa dague et un combat corps à corps commençait . Puis arrêta persque aussitot que Phoebus reconnu Katou. Ils se rendirent près du feu. Japy fût fort étonner de la présence seule de Katou. Il lui donna l'état du Grand Maréchal. Elle souria à Japy

Katou se dirigea vers Phenix qui soufrrait beaucoup de la douleur qui était intense... Elle se pencha sur lui...
Mon cher ami, vous ête dans un piteu état, qu'avez vous pensez? Heureusement qu'Aristote garde un oeil sur vous.

Katou regarda autour d'elle cherchant un peu d'eau. Elle vit une gourde accroché à la ceinture de Pheobus. Elle lui demanda sa gourde. Elle prit doucement la tête de Phenix la releva un peu pour qu'il soit dans une meilleur position et lui versa de l'eau dans sa bouche asséché en petite quantité. Puis elle lui dit...

Je vous interdit de bouger avant que nous ayons trouver le moyen de vous ramener près de votre bien aimé.

Elle prit la couverture au sol près du feu et couvrit Phenix. Katou rejoingnit les deux hommes.

Messieurs voila, notre très cher Grand Maréchal vous doit la vie, je ne sai spar quel miracle que vous êtes arrivé à son secours. Pour répondre à votre question messire Pheobus, je n'arrivait point à dormir donc j'avais décider de faire un petit tour à l'extérieur pour prendre un peu l'air. J'a apperçu la fumée et intrigué par celle ci je me suis rendu jusqu'à vous, mais je n'arrivait pas à vous recconnaître. Le grade m'a appercu sortir du temple et en ce moment il dois avoir réveiller le grand maitrede mon absence trop longue. Mon destrier m'attend dans les bois, il est attaché à une arbre. Je propose aller chercher de l'aide pour le transport du Grand Maréchal.

Sur ces mots Katou se dirige vers la foret, mais soudain on entendit un cris. Nous nous sommes tous dirigé vers les cris laissant seul Phenix. Le Grand Bailli avait été victime d'un piège à loup. Qui donc avait laissé un tel instrument ..... Katou aida Phoebus et Japy à sortir la jambe de Nefenra, une fois fait Katou prit la parole...

Dites moi... par quelle distraction vous avez été prit pour vous faire prendre messire Nefenra...

Elle écouta sa réponse et un sentiment la transpersa et dit Phenix...

Phoebus tenait le Grand Bailli par la taille et le soutenait avec Japy comme il pouvait . La douleur semblait intense et les grimaces de Nefenra l'accentuait ...
Ils ne savaient plus si ils devaient le trasporter d'urgence avec le cheval de Dame Katou ou s'il devait le ramener vers le Grand Maréchal mal en point lui aussi et qu'on entendait gémir de plus en plus ...
Phoebus pensa faire d'une pierre deux coups . Ils hissèrent Nefenra en travers du cheval et le laissèrent patienter quelques instants .
Ils retournèrent aider Dame Katou qui prenait soin de Phénix .
Phoebus retailla de longs morceaux de bois afin de faire une civière et avec l'aide de Japy commencèrent à assembler la civière comme quand ils construisaient des jouets enfants !
La civière prenait forme . Les montants étaient solidement arrimés et faisaient une couche très acceptable .

Japy, aide le Grand Sénéchal à soigner les blessures de notre cher Grand Maréchal ! Je vais jusqu'au cheval attacher la civière ...

Il porta la civière jusqu'à Poilgris et lâcha la construction juste comme il voyait Nefenra glisser du cheval .
Il se précipita et le retint dans une position bizarre . Il se retrouva le visage à l'entrejambes du Grand Bailli , une jambe sur son épaule .
La situation était très embarrassante surtout que le poids de Nefenra ne lui permettait pas de se dégager facilement ...Il essaya de le faire remonter sur le cheval mais il glissait et se retrouvait encore dans la même situation ...Il ne voulait pas appeler au secours et espérait ne pas faire mal au Grand Bailli ...
Il cru apercevoir un sourire sur la visage de Nefenra ...

Japy se mit avec l'aide de Dame Katou à fixer les attelles autour de la jambe blessée du Grand Maréchal. Ils déposèrent doucement les morceaux de bois régulièrement coupés sur la jambe évitant soigneusement la plaie. Puis alors qu'un maintenait les bois, l'autre les fixaient avec les bandelettes. Messire Phenix grimaçait chaque fois que les bandes étaient serrées avant d'être solidement nouées.

- Dame Katou, je ne crois pas que nous arriverons à fixer la civière à votre destrier. Quant bien-même Phoebus y parvenait, la faire trainer avec le Grand Maréchal dessus par votre cheval, fera terriblement souffrir messire Phenix. Je crois qu'il vaut mieux que le Grand Bailli profite de votre cheval que vous tiendrez pour éviter tout écart alors que Phoebus et moi vous suivrons portant la civière. Qu'en pensez-vous ?

Edit : correction du nom de Phoebus dans la dernière réplique