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| Hérésie en Toulouse | |
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Baron_Arwin
Nombre de messages : 227 Localisation : Dans mes vignes de Saumur Date d'inscription : 12/06/2008
| | | | Baron_Arwin
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| Sujet: Re: Hérésie en Toulouse Dim 26 Juil - 7:06 | |
| Annonce du Grand Maitre de France Armoria de Mortain - Citation :
- Nous, Armoria de Mortain, à tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;
Hier, le 21 de juillet 1457, date qui à mes yeux demeurera funeste, j'ai parlé en ces termes en la salle des Grands Feudataires, concernant le dossier de l'acceptation de l'allégeance du coms toulousain :
"Votre Eminence, mes dames et messires Pairs de France, mes dames et messires les Grands Feudataires, mes dames et messires les Grands Officiers...
Dieu sait que jamais, au grand jamais, je n'étais allée à l'encontre du principe de collégialité de la Pairie. Dieu sait aussi que je ne me prononce jamais en mon nom propre sur un dossier que je sais être en débat à la Pairie, et que jamais je n'ai parlé contre l'un de ses avis, même en étant opposée à son contenu.
Jusqu'à ce soir.
Cette annonce n'est pas collégiale, et ne tient pas compte de ce qui a été dit en l'enceinte de la Pairie.
Aussi, à ce devoir de collégialité que j'ai toujours estimé être sacré, j'y oppose un devoir plus grand encore, et encore plus sacré : mon devoir de croyante.
Certains éléments déterminants auraient dû figurer dans cette annonce, et n'y figurent pas, nous donnant les apparences d'un soutien à l'hérésie. C'est intolérable, tout bonnement intolérable.
Je ferai paraître une annonce portant scel du Grand Maître de France dans un délai de 24 heures au plus tard.
J'ai dit."
Parce que l'avis affiché ne reflète pas les éléments que nous étions plusieurs à vouloir qu'ils y figurent ;
Parce que la chose est grave, et qu'en tant que croyante, je ne puis en aucun cas me permettre de taire lesdits éléments ;
Parce qu'en l'état, l'annonce affichée semble signifier que, hormis le fait d'appliquer un texte de loi, nous soutenons - Dieu me pardonne de seulement oser écrire une telle phrase - les hérétiques ;
Parce que ma foi n'est empreinte d'aucun doute, et que feu mon ami Jeandalf disait de la tolérance qu'elle était preuve d'une possible erreur sur la sienne propre, et que ma foi ne se teinte nullement de l'ombre du doute et ne souffre nulle faiblesse ;
Pour ces raisons, et pour la première fois - la dernière, j'espère - je suis tenue de me désolidariser de l'annonce telle que faite par le Duc Sebbe, Pair de France et Primus inter Pares.
Et je mets en avant les éléments que j'avais souhaité voir figurer dans ladite annonce, et qui ont été écartés sans nous avoir consultés sur ce fait.
"Bien... Il faut trancher, à présent. La chose me fait horreur, Dieu sait combien, mais j'estime dangereux d'aller à l'encontre d'un texte que l'Eglise a ratifié.
Validons cette engeance, faisons savoir que nous serons attentifs à ce que nul prosélytisme n'entache son mandat, rappelons que ne pas tenir compte d'un texte ratifié par notre Saincte Mère l'Eglise constituerait un précédent dangereux, plus dangereux encore que ledit texte ne l'est de par son contenu et les imprécisions qu'il contient, imprécisions qui nous condamnent à ne pas conseiller au Roy de refuser cette allégeance.
Assez de prendre les coups dont nous ne sommes pas à l'origine. Dieu sait si je me bats pour la Foy, mais il faut que l'Eglise se dote d'armes efficaces. Faute a été commise dans cette malheureuse province - et je prie ardemment pour ses habitants - mais que cela sonne comme un avertissement que Dieu envoie à ses bergers.
De même, nous devrions engager l'Eglise à obtenir que ce texte si dangereux soit révisé de toute urgence.
Mais nous ne pouvons, ni ne devons, aller à l'encontre officielle d'un texte de l'Eglise, de cela, j'en suis certaine... Quelle que soit notre décision, il y aura des remous, mais l'histoire ne retient pas les remous. En revanche, elle se souviendrait d'une Pairie qui annoncerait comme caduc un écrit de Rome. Elle ne s'en souviendrait que trop bien."
"Non, trop imprécis et ne rappelant pas tous les principes importants.
=> Nous sommes obligés de nous en tenir au texte, sans l'interpréter, pour ne pas créer ce précédent dangereux de la Couronne ne reconnaissant pas un texte de l'Eglise.
=> Nous appelons à une tolérance zéro en matière de prosélytisme.
=> Nous incitons par nos prières et nos voeux l'Eglise à réviser au plus vite ce texte dangereux.
=> Nous soutenons de nos prières les plus ardentes les croyants de cette province, nous les encourageons à remettre la seule vraie Foy à sa place légitime : au-dessus des autres qui ne sont que déviances et erreurs."
Et immédiatement après la parution :
"Hmmm... Il manque dans votre annonce l'aspect "aller à l'encontre d'un écrit de l'Eglise nous semblerait trop dangereux et plus lourd de conséquences à terme que d'en tenir compte".
Telle que rédigée, nous avons tout bonnement l'air de donner raison à un hérétique contre notre Saincte Mère l'Eglise.
Lors, je pose la question : à quoi sert de nous demander notre avis, si c'est pour qu'au final, ledit avis soit ainsi jeté aux orties ? Dieu nous pardonne... C'est exactement le contraire de ce qui était souhaité qui va se produire, je le crains.
Je réserve mon avis quant au fait de me désolidariser publiquement ou non d'une omission aussi lourde de conséquences sur le moyen et long terme. Je vais y réfléchir."
Nous aurions pu, il est vrai, user d'arguties pour réfuter ce texte. Mais réfuter ce texte, que je persiste à trouver dangereux, signifierait réfuter le scel d'éminents membres de Notre Saincte Mère l'Eglise. L'Eglise, tout comme la Couronne, représente la stabilité et le fondement même de notre société ; le fondement, la stabilité et l'ordre.
Réfuter le texte entériné par l'une ou par l'autre signifierait ouvrir la porte au désordre et au chaos, les armes du sans-nom. Par conséquent, ayant longuement pesé le pour et le contre, la Pairie a préféré ne pas nier cet écrit ô combien funeste. Nous avons pris cette décision en étant conscients qu'elle risquait de soulever l'incompréhension, et c'est pour cela que nous tenions à une annonce explicitant clairement notre position.
Cela n'a pas été fait. Cela aurait dû l'être.
Le Grand Maître de France n'a nul pouvoir de revenir sur un avis de la Pairie. Cependant, mes convictions les plus profondes m'interdisent de passer sous silence ces éléments que je viens par la présente de rendre publics.
Que Dieu nous pardonne d'avoir ainsi, fût-ce une journée, laissé supposer de notre part une tolérance coupable.
Que Sa Majesté le Roy nous pardonne d'avoir par cette annonce bâclée d'avoir, fût-ce une journée, entaché sa réputation justifiée de grande piété.
Et c'est parce que ce jourd'hui, c'est la croyante qui parle, et non pas le Grand Maître de France, que j'use de mon sceau privé.
Fait à Cosne, ce 22 de Juillet 1457, Armoria de Mortain
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| | | Baron_Arwin
Nombre de messages : 227 Localisation : Dans mes vignes de Saumur Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Re: Hérésie en Toulouse Dim 26 Juil - 7:09 | |
| Annonce d'Erik de Josseliniere duc de Corbigny - Citation :
- Nous,
Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny,
Apposons de même maniere que fait précédemment en le Louvre aupres des feudataires, signature et scels sur le courrier posté par Son Altesse Armoria de Mortain.
Précisons, afin que ce geste ne fut pas mal interprété, que nous ne signons pas au titre de Pair de France mais de maniere totalement privée, tandis que nous partageons et approuvons ainsi sans réserve, et avec notre Foi indéfectible en Aristote et en Christos, les mots de son Altesse lorsqu'il s'agit de religion.
Que nous regrettons que le texte, par sa trop grande brieveté et soudaineté, émanant de l'enceinte où je suis membre puisse donner lieu à une exegese en tout point opposée à ce que nous avons pu y évoquer lors du débat concernant notre position dans tel cas.
Ne remettons point en cause ni la volonté ni les termes utilisés par Notre Sainte Mere l'Eglise, n'ayant aucun doute en Nos Aristotéliciens Clercs et n'ayant point les connaissances si doctes et si savantes des Dignes Representant de notre Eglise.
Regrettons cependant que ce concordat puisse, par la lecture maléfique que des adorateurs de la Bete Sans Nom ne manqueront jamais d'en faire, donner le sentiment d'une forme de blanc seing offert à l'hérésie.
Réaffirmons ici que, toujours et partout, refuserons, de coeur et d'âme, si ce n'est de droit, quelque forme d'hérésie que ce soit, la combattant par le fer et par le feu s'il le faut,
Votre, Bien respectueusement, Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny.
Dernière édition par Baron_Arwin le Dim 26 Juil - 7:15, édité 1 fois | |
| | | Baron_Arwin
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| Sujet: Re: Hérésie en Toulouse Dim 26 Juil - 7:12 | |
| Annonce de la Curie par Son Éminence Aaron, cardinal Camerlingue - Citation :
- A l’Universalité des fidèles,
A la Pairie, au Grand-Maître et au Chambellan de France, Aux autorité du Comté de Toulouse,
« Par le sang, il est désigné comme le successeur de son aïeule, véhiculant un patrimoine millénaire et un héritage au service de Dieu, par l’Eglise, il est oint, assimilé à la nature d’un évêque, par Dieu, à travers Son institution, il est reconnu comme le légitime héritier du trône terrestre du Tout-Puissant sur lequel désormais il se pose et incarne sa puissance absolue encensée d’un caractère divin et parfait. Le monarque est l’image de Dieu ; vertu, puissance et perfection se personnifient en lui. »
Face à cette affirmation comment tolérer que le Roi de France puisse faire sien un homme par la relation vassalique, de surcroît gouverneur d’une province, qui embrasse une religion et un culte défini comme hérétique ?
Comme ce fut le cas en Artois et comme il l’est aujourd’hui, la Sainte Eglise s’oppose farouchement à toute reconnaissance d’allégeance de celui qui se pose en comte élu en terres de Toulouse. En tant que monarque aristotélicien, sacré par l’Eglise, le roi de France ne peut recevoir ce serment sans s’opposer aux préceptes élémentaires de notre spiritualité et aux fondements même du message divin.
En outre, et contrairement à l’interprétation fallacieuse que font certains de l’article 7 alinéa 2 qui énonce clairement les fonctions de conseiller et de maire, le concordat liant le Comté de Toulouse à la Sainte Eglise Aristotélicienne ne stipule nullement que le Saint Siège accepte que soit élu comte un hérétique et qu’il puisse être légitimement reconnu comme tel par son allégeance envers le Roi de France parce que son culte est toléré. Du même moule que le concordat de Paris, le concordat de Toulouse ne fait que reconnaître certains droits à un culte toléré supplémentaire comme le fait Paris vis-à-vis des cultes spinoziste, averroïste et phookaïste en Normandie. L’argument selon lequel un cathare puisse être élu comte parce que son culte est toléré est donc irrecevable.
Dès lors, grande est notre joie de savoir que la Cour des Pairs s’offusque de voir, à la lumière de la foi profonde et sincère de plusieurs de ses membres, qu’un tel document puisse accorder autant de libéralité à un culte hérétique. Cela ouvre de grandes perspectives à l’établissement de la Seule Vérité Divine dans la négociation du nouveau concordat liant l’Eglise au Royaume de France.
Aussi, fort de ce constat, nous rappelons à Sa Majesté Lévan, Roi de France, et à ses ministres, que l’acceptation de l’allégeance d’un comte hérétique les mènerait sur les chemins de l’apostasie, et ipso facto sur ceux d’une condamnation inquisitoriale, comme il l’a toujours été et comme il le sera toujours et continuellement. Notre lettre étant publiée au monde après cette acceptation, nous laissons aux autorités compétentes jusqu’à lundi pour récuser cette allégeance ignoble sous peine de quoi, nous serions dans l’obligation d’exécuter notre sentence.
Tout ceux qui pénaliserait noble, officier ou citoyen toulousain aristotélicien refusant de prêter allégeance envers le gouverneur hérétique se verrait frappé de censure ecclésiastique pouvant aller jusqu’à l’excommunication. L’Eglise ne tolère et conseille dans ces cas que l’allégeance à la province.
Puisse Dieu accompagner Ses enfants toulousains sur le chemin de la lumière et les protéger de la perfidie des hérétiques s’étant immiscés au sommet de la politique du comté.
Pour le Sacré Collège des Cardinaux,
Vicomte Aaron de Nagan, Cardinal-Archevêque de Césarée, Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne, Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle.
Donné à Rome, le vingt-cinquième du mois de juillet, le samedi, de l’an de grâce MCDLVII de notre Seigneur | |
| | | Baron_Arwin
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| Sujet: Re: Hérésie en Toulouse Dim 26 Juil - 7:15 | |
| Annonce du VIIème coms dé Tolosa, Ryan Kamps - Citation :
- En ce jour du 25 juillet 1457 en le domaine des kamps.
De nous Ryan Kamps VII Coms de Tolosa reconnu par sa Majesté le Roy Levan le IIIème,
Au bien aimé peuple de Tolosa, A la noble assemblée des Pairs de France, Aux membres du conseil des Grand Feudataires de Françe, Aux représentant de la Sainct église Aristotéliciennne.
Par cette présente et au devant du peuple de Toulouse, dont pour moi seul compte le respect et la protection que je lui doit, bien avant mes plaisirs et prérogatives personnelles, j'annonce au vue et sus de toutes et tous ce qui suit:
Nous Ryan Kamps VII Coms de Tolosa afin de préserver le peuple qui m'a nommé vers aux responsabilités qui sont miennes afin de menner le Comté et son peuple vers de meilleurs jours, vers bonheur et prospérité, dans l'interêt du Royaume et de son Roy, je fait serment ici et devant vous de rejoindre la sainct route qui mênne vers Aristote.
Afin de préservé le peuple de Toulouse et les Aristoltélicien qui oeuvrent sans cesse et sans compter de leur temps pour leur Comté. Afin de préserver de toute haine et soif de sang, de tous ceux qui on faient menaces envers ceux qui ne pensent pas et n'ont pas foy en la même chose qu'eux. Afin de préserver le peuple toulousain Aristotélicien des sanctions annoncées par la Sainct église Aristotélicienne, qui peux aller jusqu'à l'excommunion, uniquement parce qu'il ont accepter de travailler pour le peuple et de servir le Comté, à coté de ce que la Sainct église Aristotélicienne nomme, l'hérésie et la bête sans nom qu'il me disent représenter. Afin de préserver ce peuple que j'aime,et de pouvoir leur tendre mes mains sans que leur corp se retrouve en cendre. Afin de préserver la mémoire des hommes respectable de ma famille, à savoir feu Samuel Kamps, Seigneur de la Motte-Fanjas,et feu Ben-Elazar Kamps, Vicomte de Lautrèc, ainsi que le nom qu'ils ont sus porter si haut pour la couronne de France. Afin, enfin et par delà de tous , préserver ma tendre et douce Aimée Donà Lily-jane, prète a subir la foudre divine au vue de l'amour qu'elle me porte.
Moi Ryan Kamps Admet qu'il me faut, au vu de tout cela et pour le bien de mon âme, de mes idées et de l'amour qui me guide retrouver le chemin de la seule et vrai Foy.
Je fais serment devant tous et toutes de me préparer auprès de mon respectable ami, devant le seul homme qui jamais n'a eu paroles haineuses, je nomme par ces mots, le Curé Oeildelynx de ma bonne ville de Castres, a recevoir de ses mains, celles qui represente la sagesse d'Aristote, l'apprentissage de la vrai Foy et le Baptème de la Sainct église Aristotélicienne en notre paroisse de Castres. et en commencerait les actes dès cette lettre apposée en place de Toulouse, en place de Rome et en la chambre des Grands Feudataires de France.
Pour que nul doute soit levé, sur la véracité de cette lettre, j'y appose mon scel et ma signature en ce jour du 24 juillet de l'an 1457.
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