le Baron ne dut point attendre très longtemps avant qu’on lui ouvre les portes d’un monde d’horreur et à la fois d’honneur. Oui car c’est ainsi qu’il s’imaginait un ordre de chevalerie, serviteur de la bonne cause et de la fois de Dieu, protecteur des fidèles et pourfendeurs des vilains, mais également un regroupement de barbares qui ne s’entraînaient qu’à faire la guerre et vivre dans des conditions inimaginables. Il admirait la bravoure et le sens du devoir du chevalier, mais plaignait également sa vie, ce dernier devait toujours rester humble, être pauvre et vivre dans la boue lors de bataille. Il n’y avait point à dire, monseigneur ne deviendrait jamais un chevalier, il aimait trop les banquets, les bals et surtout se pavaner.
Alors qu’on aider sa majestueuses personne, âgée d’une quatorzaine d’année, à poser pied à terre, un homme vint l’aborder. Ce n’était sans nul doute le grand-maître, unique rang digne de l’accueillir, quoi qu’il ne pouvait pas se l’assurer étant donné que le concerné ne s’était point présenté. L’accueil laissait beaucoup à désirer. Chose qu’il détesté, lui qui ne surporter pas le manque de respect.
D’une révérence des plus élégante il s’inclina vers l’hôte pour le saluer et d’une voix ravissante lui répondit :
Bien le bonjour messire sans nom,
C’est une immense joie que d’être icelieux. Merci bien de vous inquiéter de notre voyage ainsi que de notre état. Le trajet fut en effet très rude et ennuyeux, nous prendrions bien un bon bain avant de commencer quoi que ce soit. Nous avons à parler avec le grand maistre, ou du moins avec une personne haute placée de l’ordre. Nous devons disputer sur l’allégeance de notre vassal Athalaric.
Un problème nous gène énormement, mais nous savons qu’il va être vite réglé.
Il claqua délicatement des mains et tous ses gens se mirent en mouvement.
Nous vous suivons.